• Raymond Aron a pensé la guerre froide d’un point de vue idéologique mais aussi sur le plan des armements atomiques. Il fut un acteur de premier plan du conflit des idées. Son autorité intellectuelle est fondée sur ses travaux universitaires et il commente l’actualité politique internationale dans la presse écrite. Il fut un partenaire précieux des États-Unis au moment où la plupart des intellectuels français leur étaient hostiles. En fait, Aron s’engage au RPF (Rassemblement pour le Peuple Français) dès sa création par De Gaulle en 1947 et il y a une influence décisive puisqu’il convainc ce dernier des vertus du Pacte atlantique en 1949.

  • Aron continue à penser la Guerre froide en tant qu’éditorialiste au Figaro, mais aussi comme essayiste dans deux ouvrages qui sont parmi les premiers à conceptualiser le conflit entre Occident et

Soviétique :

  • Le Grand Schisme (1948) reflète la modération d’Aron qui pensait que le conflit idéologique n’impliquait pas obligatoirement la guerre. Pour Aron, l’Union Soviétique ne s’arrêtera que si elle trouve un « obstacle insurmontable ». Il décrit la Guerre froide dans cet ouvrage comme une « paix belliqueuse » et analyse le caractère idéologique du conflit et ses conséquences géopolitiques.

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