Sujet : Armées et religions dans le monde romain (218a-235p)

Je me suis inspiré d’un sujet d’agrégation tombé il y a environ quatre ans, et qui portait sur « Rome et les imperatores« .
En partant de la chronologie et en croisant les résultats de mes lectures, j’ai imaginé une problématique et un plan, en évitant de mobiliser tous les exemples disponibles, afin d’éviter de dresser un inventaire, tout en me concentrant sur l’argumentation. Pour ce faire, j’ai utilisé :
• Annie VIGOURT, Pouvoir et religion dans le monde romain, en hommage à Jean-Pierre Martin (2006) – La partie de Yann Le Bohec, « Le culte impérial et l’armée romaine d’Afrique », pp.389-400
• François CADIOU, Religion et pouvoir dans le monde romain (2019). Pallas, revue d’études antiques – Cultes impériaux et pouvoir impérial : diffusion et circulation des cultes et des empereurs dans le monde romain, pp.113-136
• Catherine WOLFF (dir.), Religion et pouvoir dans le monde romain (2019). Culte impérial (pp.139-163) + La religion des soldats (pp.167-195)
• Catherine WOLFF (dir.), Le monde romain (2014). L’armée romaine (pp.95-149) + Le culte impérial (pp.406-421) + Religion et province (pp.422-439)
• John SCHEID, La religion des romains (2017), 3ème édition = utilisation de la chronologie en fin d’ouvrage
• Danielle PORTE, Le prêtre à Rome (1995) = ouvrage dense qui contient une chronologie très détaillée pour l’étude du rapport religion-institution 
Mythologie, les essentiels. Rome, dieux, religion et société (2019) = Vénus, déesse au service des ambitieux (pp.60-62)
Ma propre fiche postée sur le site des Clionautes en juin 2019 (une sous partie consacrée au cultes des imperatores)
• Certains exemples tirés de la revue Guerre et histoire (exemple de la légion en marche qui s’étire sur quatre kilomètres)

« C’est par la piété et la religion, et aussi par cette sagesse exceptionnelle qui nous fait percevoir que la puissance des dieux règle et gouverne tout, que nous l’avons emporté sur tous les peuples et toutes les nations. ». Marius Tullius Cicero, dit Cicéron en langue française, évoque dans son Oratio de haruspicum responso (9,7) le lien fondamental qui unit l’impérialisme romain à la question religieuse. Qu’il s’agisse de guerre, de diplomatie, ou encore de la vie quotidienne des soldats, la question religieuse est omniprésente, car le fait que la guerre soit inséparable de la religion explique et justifie la guerre.

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