Cette fiche de lecture concerne le chapitre 20 du manuel de préparation au concours de l’agrégation. Le chapitre est rédigé par Benoît Beucher. Il porte sur la place des tirailleurs sénégalais dans l’armée impériale française.
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Premier bataillon créé en 1857 à p de 500 soldats du Sénégal (implantation comptoir depuis 1659) , recrutement étendu 1900 ; pcpx artisans de formation domaine imp sud Sahara ; « tirailleurs » car fct de tirer en ordre dispersé pour harceler ennemi ; aussi nord-africains, malgaches ;
Nelle histoire impériale de Jane Burbank et Frederick Cooper qui invite à penser et à gérer la différence, et + précisément :
Historiog renouvellées sur hist milit et hist africaniste :
- Marc MICHEL, L’Appel à l’Afrique, 1982; Les Africains et la Grande Guerre. L’appel à l’Afrique, 2003
- Myron J. ECHENBERG sur les tirailleurs sénégalais en AOF (1991)
- Guyon Anthony, Les tirailleurs sénégalais, de l’indigène au soldat de 1857 à nos jours, Perrin, 2022
I. Les tirailleurs sénagalais, des hommes au contact de plusieurs mondes
A. 1900 : missions et raisons d’être des troupes coloniales
Tpes de marine, arme distincte dévolue au svce des territ col not au sud du Sahara, deviennes « troupes col » et dépendent du min de la gr ;
Tpes fçses atteignent le lac Tchad après avoir battu Rabeh (1845-1900) -> fin cq armée ;
Du 1er BTS par geur Sénégal gal Faidherbe au premier régiment en 1884 au mmt de l’accélération cq col ; agrégation de recrues venues des espaces conquis ; psts ds cq Madag 1894, en Alg en 1910, au Maroc sous les ordres du col Mangin (1866-1925) pour l’étab protectorat ; aussi force de souveraineté y compris aux Antilles ;
B. La symbolique militaire, témoignage des circulations impériales
Présentes ds uniforme : habit à l’oriental avec chéchia rouge (jusq 1914) ou veste et gilet turcs (jsq 1918), insigne réglem ex 18e RTS stationné à p 1920 ds confins tunisiens du Sahara arbore palmier et mosquée dans croissant ;
intégration de pratiques culturelles et relig cm ds circulaire de l’armée fçse en 1914 précisant modalités d’inhumation des soldats mus ;
C. Les unités de Tirailleurs sénégalais, « zones de contact »
Ds colonnes militaires, cq et démbt ens polit, empire toucouleur d’Ahmadou ( v ; 1833-1898 ?) et empire dioula de Samory Touré (v. 1830-1900) ds 1890s ; facilitation relations pop lcles à travers interprêtes, guides, renseignt… ;
certains devinrent des h de confiance d’officiers fçc ex Baba Coulibaly, bambara du Soudan occid, devenu à p 1906 h de confiance de Mangin (partie mission Congo-Nil du caine Marchand), auteur plaidoyer recrut sold subsah « La Force noire » (1910), boy puis off d’ordonnance (1913) -> mort en 1922 ; creuset où se mêlent différentes ethnies, rassemblées par discipline, esprit de corps, langue ; même si Faidherbe avait encouragé l’apprentissage par les officiers fçs de 1-2 langues africaines, instruction dans un français-tirailleurs très simple, avant que se généralisent les efforts d’apprentissage du fçs à p 1918
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