Histoire médiévale : cet ouvrage a été très attendu par les candidats au concours du CAPES et de l’agrégation d’histoire. Les auteurs ainsi que la table des matières, comportant les chapitres et parties qui ont été traitées par nos rédacteurs sont présentées ci-dessous.
Nathalie Gorochov, ancienne élève de l’ENS Fontenay-Saint-Cloud, agrégée d’Histoire, professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris-Est Créteil.
Amélie de las Heras, agrégée d’Histoire, ancienne membre de la Casa de Velasquez, ancienne pensionnaire de la Fondation Thiers, docteur de l’EHESS.
Arnaud Fossier, ancien élève de l’ENS de Lyon, agrégé d’Histoire, ancien membre de l’École Française de Rome, maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de Bourgogne.
Sara Fourcade, agrégée d’Histoire, ancienne pensionnaire de la Fondation Thiers, maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université Paris-Est Créteil.
François-Olivier Touati, agrégé d’Histoire, ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université de Tours.
Après la fin de l’Antiquité, du Ve au XIe siècle, en Occident, s’est produit un déclin général des écritures les plus courantes. Le haut Moyen Âge a certes connu une floraison d’oeuvres littéraires, théologiques et poétiques, de texte narratifs et de recueils de lois. Mais tous ces textes n’intéressaient qu’une étroite élite du personnel politique et ecclésiastique.
Après 1100, tout change. C’est une véritable explosion scripturaire qui se produit, qualifiée de “révolution documentaire” par Jean-Claude Maire-Vigueur et Paolo Cammarosano à propos de la péninsule Italienne, par Paul Bertrand pour la France du Nord, et par Michael Clanchy pour l’Angleterre. Pendant les trois siècles qui séparent 1100 de 1400, les documents écrits prolifèrent et se diversifient à l’extrême dans la zone géographique considérée, qu’ils soient produits par les pouvoirs publics (rois, princes, seigneurs laïques, communes), par les communautés ecclésiastiques et les églises (cathédrales, chapitres de chanoines, monastères), par des notaires ou même par des particuliers. Qu’ils soient clercs ou laïcs, ces particuliers produisent toutes sortes d’écrits, du livre de compte et des ricordanze et mémoires, aux chroniques et oeuvres littéraires, chansons de geste, poésies, romans, farces, etc. Tandis que la production savante prend une ampleur sans précédent, l’écrit documentaire et l’écrit littéraire ne sont plus produits par les seuls clercs ou de rares souverains, comme dans le haut Moyen Âge, ni ne sont plus réservés à un petit nombre de monastères et chapitres cathédraux. Et l’usage du latin, exclusif avant 1100, recule lentement entre le XIIe et le XIVe siècle.
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
Une “révolution” de l’écrit entre 1100 et 1400 . . . . . . . . . . . . . . . .19
Historiographie de l’écrit médiéval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
Écrit et pouvoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
L’écrit dans les écoles et les universités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23
Écrit et société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24
Plan de l’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24
REPÈRES
Écrit, pouvoirs et sociétés en Occident du XIIe au XIVe siècle
CADRE POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL – POUVOIRS ET SOCIÉTÉ AU XIIe SIÈCLE
LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27
Essor des campagnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27
Essor économique des villes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28
L’ÉGLISE ISSUE DE LA RÉFORME GRÉGORIENNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
L’avènement de la théocratie pontificale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
Le “nouvel épiscopalisme” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32
“Une institutionnalisation des formes de la vie religieuse” . . . . . .35
L’ESSOR DU POUVOIR ROYAL EN FRANCE ET EN ANGLETERRE . . . . . . . .37
Dans le royaume de France au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
En Angleterre au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
LES MONARCHIES ISSUES DE L’EXPANSION CHRÉTIENNE . . . . . . . . . . . . .45
Le royaume de Sicile au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45
Monarchies de la péninsule Ibérique au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . .46
L’ESSOR DES COMMUNES AU XIIe SIÈCLE (FRANCE, ITALIE, ESPAGNE) . . .49
En Italie, dans le Midi de la France, en péninsule Ibérique . . . . . . .49
Les communes du Nord du royaume de France . . . . . . . . . . . . . . . .50
NOUVELLES FIGURES SOCIALES : LE MARCHAND ET L’INTELLECTUEL . . .52
Les marchands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52
Maîtres et étudiants : les “intellectuels” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
RENAISSANCE DU XIIe SIÈCLE :
TRADUCTIONS, ÉLARGISSEMENT DES BASES DU SAVOIR . . . . . . . . . . . . . .55
La Renaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
Les traductions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55
L’impact dans les écoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56
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CADRE POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL – POUVOIRS ET SOCIÉTÉ AU XIIIe SIÈCLE
L’ÉGLISE DU “BEAU XIIIE SIÈCLE” : LA “RÉVOLUTION PASTORALE” . . . . .59
Naissance et essor des ordres mendiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
L’apogée de l’absolutisme pontifical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66
LES GRANDES MONARCHIES : FRANCE ET ANGLETERRE AU XIIIe SIÈCLE .71
Le royaume de France au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71
Le royaume d’Angleterre au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
DIVERSITÉ DES POUVOIRS DANS LA PÉNINSULE ITALIENNE AU XIIIe SIÈCLE .81
Le royaume de Sicile au XIIIe siècle : de Frédéric II aux rois angevins . .81
Communes italiennes au temps des podestats
(fin XIIe-milieu XIIIe siècles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83
Les communes italiennes au temps du “popolo”
(après le milieu du XIIIe siècle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84
Émergence des seigneuries en Italie après 1250 . . . . . . . . . . . . . . .85
ROYAUMES IBÉRIQUES AU XIIIe SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86
ÉMERGENCE D’UN TROISIÈME POUVOIR, LE STUDIUM :
NAISSANCE ET ESSOR DES UNIVERSITÉS AU XIIIe SIÈCLE
ET LENTE DIFFUSION DES TEXTES TRADUITS AU XIIe SIÈCLE . . . . . . . . . . .88
Naissance des universités au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88
L’institutionnalisation des universités au cours du XIIIe siècle . . . . .92
L’enseignement dans les universités au xiiie siècle :
entre l’oral et l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93
POUVOIRS ET SOCIÉTÉ AU XIVe SIÈCLE
LE CONTEXTE DE CRISE DU XIVe SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95
LE POUVOIR ROYAL EN FRANCE, DE PHILIPPE IV À CHARLES VI . . . . . .97
Les derniers Capétiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97
L’avènement des Valois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98
La guerre de Cent Ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98
Du dauphin Charles au roi Charles V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99
Le début du règne de Charles VI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
LE POUVOIR ROYAL EN ANGLETERRE, D’ÉDOUARD II À RICHARD II . . .101
LA PAPAUTÉ D’AVIGNON OU LA “CAPTIVITÉ DE BABYLONE” . . . . . . . . . .103
LA PÉNINSULE ITALIENNE ENTRE ANGEVINS,
COMMUNES ET SEIGNEURIES AU XIVe SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106
Au Sud de la péninsule, le royaume de Naples se perpétue . . . . . .106
En Italie du nord et du centre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107
POUVOIRS ET SOCIÉTÉS EN PÉNINSULE IBÉRIQUE AU XIVe SIÈCLE . . . . .109
ÉCOLES ET UNIVERSITÉS AU XIVe SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111
Multiplication des universités
en France, Italie et péninsule Ibérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111
Multiples fondations de collèges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112
Diversité des écoles au XIVe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .113
Gradués, lettrés, letrados, “gens de savoir”
dans la société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
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THÈMES
APPRENTISSAGES DE L’ÉCRIT
APPRENDRE À LIRE ET À ÉCRIRE AU SEIN DE LA FAMILLE . . . . . . . . . . .119
Une instruction pour tous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
Les cadres de l’instruction familiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
Les objets abécédaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120
Apprendre dans les livres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .121
Transition avec l’école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
LE CAS DE L’ÉDUCATION PRINCIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
Le niveau d’instruction des princes et princesses . . . . . . . . . . . . . .122
Modalités de l’instruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123
• Intervenants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123
• Les lieux de l’éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .124
• Le préceptorat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .125
Contenu de l’instruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .125
Matériel pédagogique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126
LES PETITES ÉCOLES :
L’ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE DU XIIe AU XIVe SIÈCLE . . . . . . . . . . . .127
Le réseau se densifie du XIIe au XIVe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127
Des écoles sous contrôle du pouvoir ecclésiastique,
mais aussi sous le patronage des pouvoirs laïques . . . . . . . . . . . . .128
Écoles de notaires, écoles d’abaque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130
LIEUX ET ACTEURS DE L’ÉCRIT
LA TRADITION MONASTIQUE ET CANONIALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131
Écrit et choix de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .131
Écrit et domination sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133
ÉCOLES ET UNIVERSITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134
De l’oral à l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134
La mise par écrit des exercices académiques . . . . . . . . . . . . . . . . .135
• La reportatio ou prise de notes par les étudiants . . . . . . . . . . . . . . . . . .135
• Les notes écrites par les professeurs pendant les disputes . . . . . . . . . . .136
• La dictée des maîtres (pronunciatio) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136
• Diffusion des textes, système de la pecia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .137
• Oral et écrit dans les examens universitaires XIIIe–XIVe siècles . . . . . . . .137
L’écrit administratif dans les universités :
le gouvernement par l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138
• La rédaction de statuts et de règlements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138
• L’université gouverne à l’aide de registres et de cartulaires . . . . . . . . . .139
• Les rôles de suppliques universitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140
• Au sein des collèges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141
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LA COUR PONTIFICALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142
Naissance de la curie (vers 1080) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142
La croissance des “offices” curiaux (vers 1180-vers 1310) . . . . . .144
• L’afflux des demandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144
• L’âge d’or de la chancellerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .146
La curie avignonnaise (vers 1310-vers 1370) . . . . . . . . . . . . . . . . .148
• Le tournant comptable et financier de la papauté . . . . . . . . . . . . . . . . . .148
• Lettres, suppliques et litiges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .150
• La cour du pape . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152
PAROISSES, ÉVÊCHÉS ET ARCHIDIACONÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153
Les premières chancelleries épiscopales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154
Naissance et mutations des tribunaux diocésains . . . . . . . . . . . . . .156
Institutions locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .159
• La justice au village . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .159
• La paroisse, territoire de l’écrit ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .161
LES COURS ROYALES, PRINCIÈRES ET SEIGNEURIALES . . . . . . . . . . . . . .162
Cour et écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162
Des lettrés dans les administrations princières . . . . . . . . . . . . . . . .163
L’affirmation de l’historiographie curiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .164
Des cours aux personnalités diverses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .165
Vers la bureaucratisation des cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .167
Les petites “cours” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .167
DANS LES BUREAUX DES COMMUNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .168
Les principaux acteurs de l’écrit communal : les notaires . . . . . . .168
• Dans les communes italiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .168
• À Montpellier et dans le Midi de la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .170
L’écrit, outil du gouvernement communal . . . . . . . . . . . . . . . . . . .171
• En Italie : la rédaction des Libri jurium au temps des podestats . . . . . .171
• En Italie :
la “révolution documentaire” au temps des régimes du popolo . . . . . . . .173
• En Languedoc, le gouvernement communal et l’écrit (XIIIe–XIVe siècles) .174
Mettre en liste, enquêter, expertiser, communiquer
pour gouverner la commune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
DANS LA BOUTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175
COPISTES, SCRIBES ET ÉCRIVAINS PUBLICS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .177
LA FABRICATION DU LIVRE ET LES ASPECTS MATÉRIELS DE L‘ÉCRITURE
LES SUPPORTS DES ÉCRITURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
Le parchemin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
Le papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181
Les tablettes et les rouleaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181
LES ÉTAPES DE LA FABRICATION DU LIVRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .182
Le livre de l’Occident médiéval : le codex . . . . . . . . . . . . . . . . . . .182
La mise en page et la réglure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .183
La copie : matériel et encres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184
Les décors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184
• Décors de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184
• Les enluminures du livre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .185
• Les chartes ornées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .186
La reliure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187
LES ÉCRITURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187
Écriture et lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187
Écriture posée et écriture cursive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187
Les évolutions des écritures médiévales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .189
LES ÉTAPES DE LA RÉDACTION : DU BROUILLON À LA COPIE . . . . . . . . .190
Les brouillons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .191
Mise au net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192
Copies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .192
LA PRODUCTION SAVANTE : LES SCIENCES DIVINES
EXÉGÈSE ET COMMENTAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198
SOMMES ET TRAITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201
SERMONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203
HAGIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .205
LA PRODUCTION SAVANTE : LES DISCIPLINES PROFANES . . . . . . . . . . . .208
Le trivium (grammaire, rhétorique, dialectique) . . . . . . . . . . . . . .208
• La grammaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .208
• La rhétorique et l’ars dictaminis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .209
• La dialectique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .211
Le quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie, musique) . .213
• Quatre voies à (d’)écrire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .213
• L’arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .215
• L’astronomie et l’astrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .216
• La musique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .220
• Élargissement, diffusion et limites du quadrivium . . . . . . . . . . . . . . . . .223
ÉCRIRE LA NATURE ET LE MONDE, LA MÉDECINE . . . . . . . . . . . . . . . . .224
Une vision globalisante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .224
L’apport des traductions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .226
Déclinaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .230
Savants d’Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .231
Intégrations encyclopédiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .233
Aristotélisme et quête d’authenticité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .235
Médecine pratique et pratique médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .237
Écrire l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .242
Essor des écrits vernaculaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .246
LES DROITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .248
Le droit romain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .249
•Une “renaissance” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .249
• Diffusion et expansion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .251
Le droit commun face aux droits particuliers . . . . . . . . . . . . . . . . .256
• L’invention du jus commune et les mutations du droit coutumier . . . . .256
• Le roi législateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .258
• La jurisprudence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .259
• Le cas anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .260
La science canonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .261
• Des prémices grégoriennes au Décret de Gratien . . . . . . . . . . . . . . . . . .262
• L’âge des décrétales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265
• L’utrumque jus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .268
COMPILER ET DIFFUSER LE SAVOIR
ENCYCLOPÉDIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .271
LES MANUELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .273
Les instruments de travail de l’étudiant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .273
Les outils du prédicateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .275
Les manuels de confesseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .278
Le manuel de l’inquisiteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .281
TRAITÉS D’ÉDUCATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .283
Instruire les gouvernants : les Miroirs des princes . . . . . . . . . . . . .283
Un souci éducatif élargi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .286
Les parents pédagogues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .286
Les traités d’éducation féminine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .287
La formation des professionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .288
RÉCITS DE VOYAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .289
Envoyés et prédicateurs pontificaux et royaux . . . . . . . . . . . . . . . .289
Le succès des récits de voyage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .290
Les récits de pèlerinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .290
Mappemonde, cartes et portulans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .291
LIVRES DE CUISINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .292
ÉCRIRE LE GESTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .297
LES ÉCRITS ORDINAIRES : L’ÉCRIT PRATIQUE
CHARTES, ARCHIVES, CHARTIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .303
Chartriers laïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .305
CARTULAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .307
DOCUMENTATION COMPTABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .311
Comptes royaux anglais : les pipe rolls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .312
Comptes manoriaux en Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .313
Les comptes de l’Hôtel des rois de France . . . . . . . . . . . . . . . . . .315
L’exemple des comptes de Thierry d’Hireçon . . . . . . . . . . . . . . . .316
ÉCRITS D’ÉGLISE : PRODUCTION ET ENREGISTREMENT . . . . . . . . . . . . .317
Les modèles d’écriture : entre ars dictaminis et formulaires . . . . .317
• L’ars dictaminis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .318
• Les formulaires pontificaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .320
Lettres, registres et comptes de la papauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . .322
• Typologie des lettres et des suppliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .322
• Écrire pour le pape . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .325
• Enregistrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .326
• Les écrits comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330
Évêques, moines et inquisiteurs : leurs écrits ordinaires . . . . . . . .332
• La pratique de l’enregistrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .332
• Les registres judiciaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .334
• Comptabilités ecclésiastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .340
PRODUCTIONS ÉCRITES DES POUVOIRS ROYAUX EN FRANCE, ANGLETERRE ET PÉNINSULE ITALIENNE . . . . . . . . . . . . . . .342
La production écrite du pouvoir royal capétien (XIIe–XIVe siècles) .342
• Les diplômes royaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .343
• Les chartes royales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .344
• La lettre patente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .345
• le mandement royal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .345
• Le développement d’actes écrits “au nom du roi” . . . . . . . . . . . . . . . . .346
• Les actes écrits émanés du roi et expédiés hors chancellerie . . . . . . . . .346
• Actes des cours, conseils, officiers, services royaux, centraux et locaux 347
La production écrite du pouvoir royal anglais (XIIe–XIVe siècles) . .349
• La pratique de l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .349
• Comptes de l’Échiquier : les pipe rolls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .351
• Écrit, droit et justice royale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .352
• Les writs… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .354
•… et toutes les autres écritures de la chancellerie royale anglaise . . . . .354
• L’augmentation spectaculaire des pétitions (XIIIe–XIVe siècles) . . . . . . . .356
• À l’échelon local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .356
• Suivant le modèle royal, les documents des manoirs . . . . . . . . . . . . . . .357
Multiplication des bureaux, en France et en Angleterre,
consultation et diffusion de l’écrit royal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .357
La production écrite dans les cours d’Italie du sud,
des rois normands aux Angevins (XIIe–XIVe siècles) . . . . . . . . . . . .359
• Quelques remarques sur la documentation royale normande au XIIe siècle . .359
• Écrits ordinaires à la cour de Frédéric II (1220-1250) :
la “rhétorique du pouvoir” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .359
• Écritures des rois angevins de Sicile et de Naples
(fin XIIIe–XIVe siècles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .362
ÉCRITS ÉMANANT DES POUVOIRS COMMUNAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . .365
Premiers écrits communaux : le XIIe siècle italien . . . . . . . . . . . . .365
Les Libri jurium italiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .366
La législation communale italienne : les statuts . . . . . . . . . . . . . . .367
Les registres de délibérations des conseils urbains, en Italie et hors d’Italie . . . . . . . . . . . .368
Proximité des genres : cartulaires, registres, statuts urbains . . . . .369
Les actes de juridiction communale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .371
Écritures financières et fiscales des communes . . . . . . . . . . . . . . .372
LES ÉCRITS DU FOR PRIVÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .372
Livres de famille italiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .373
Livres de raison français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .374
Correspondances privées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .375
ÉCRITURES ÉPIGRAPHIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .376
Usage des inscriptions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .376
Évolution formelle du XIIe au XIVe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .378
Le cas particulier des peintures infamantes de l’Italie communale .380
HISTORIOGRAPHIES
ÉCRIRE L’HISTOIRE DANS LE ROYAUME DE FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . .381
Écrire l’histoire dans les monastères
et les communautés de chanoines réguliers . . . . . . . . . . . . . . . . . .381
Écrire sur l’Orient et sur les exploits guerriers pour le public aristocratique . . . . . . . . . . . . . . .382
Les frères mendiants et l’écriture de l’histoire aux XIIIe et XIVe siècles .383
Une histoire “officielle” des rois de France aux XIIIe et XIVe siècles ? 383
L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE EN ANGLETERRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .385
Écrire l’histoire après la conquête normande (fin XIe-milieu XIIe siècles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .385
Écrire l’histoire pour distraire les grands laïcs . . . . . . . . . . . . . . . .388
Les historiens séculiers sous le règne d’Henri II (1154-1189) . . . .389
L’écriture de l’histoire dans les monastères du milieu du XIIe siècle au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .390
Les frères mendiants et l’écriture de l’histoire
en Angleterre aux XIIIe et XIVe siècles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .392
Écrire l’histoire de Londres aux XIIIe et XIVe siècles . . . . . . . . . . . .392
Écrire l’histoire en Angleterre pendant la guerre de Cent Ans . . . .393
ÉCRIRE L’HISTOIRE EN ITALIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .394
Fin de l’âge d’or des chroniques monastiques et épiscopales au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .394
Écrire l’histoire de la ville au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .395
Diversification de l’historiographie communale italienne au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .396
• Des notaires qui se font chroniqueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .397
• Les frères mendiants italiens et l’écriture de l’histoire . . . . . . . . . . . . . .398
• Les hommes d’affaires et l’écriture de l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . .398
Écrire l’éloge des seigneuries et des oeuvres humanistes après 1350 .399
LA PRODUCTION HISTORIOGRAPHIQUE EN PÉNINSULE IBÉRIQUE . . . . . .400
LES CHANSONS DE GESTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .403
Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .403
Espace et chronologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .404
Les cycles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .404
LES ROMANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .405
Matière de Bretagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .406
Matière de Rome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .407
Chansons de geste et romans dans le reste de l’Occident . . . . . . .408
• Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .408
• Péninsule Ibérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .408
• Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .409
POÉSIE EN LATIN ET EN LANGUE VERNACULAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . .410
La poésie latine au XIIe et au début du XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . .410
La poésie en langue vernaculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .412
CORRESPONDANCES, DU XIIE SIÈCLE À L’HUMANISME . . . . . . . . . . . . . .415
Le genre épistolaire au Moyen Âge : un genre littéraire complexe .415
Lettres et correspondances d’un humanisme à l’autre
(XIIe–XIVe siècles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .416
Écrire une lettre entre le XIIe et le XIVe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . .417
Collections épistolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .419
LES FORMES NARRATIVES BRÈVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .420
France et Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .420
Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .420
Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .421
LA VIE DES ÉCRITS
DIFFUSER LES OEUVRES LITTÉRAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .423
TRADUIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .425
CONSERVER LES ÉCRITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .427
Écrire pour la postérité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .427
La conservation des documents écrits : la lente naissance
du trésor des chartes, en France (XIIe–XIVe siècles) . . . . . . . . . . . . .428
Les aléas de la conservation des écrits royaux en Angleterre . . . .432
Consulter les écrits anciens : l’exemple des archives royales anglaises 434
Du souci de mémoire à la fabrication de faux . . . . . . . . . . . . . . . .435
Lieux de conservation et classement des écrits
dans les églises et les communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .436
PUBLIER LES ÉCRITS ; PROCLAMATION, PLACARDS, AFFICHES, HÉRAUTS .437
La publication des écrits du pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .438
Écrits partisans et polémiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .439
LES BIBLIOTHÈQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .440
La bibliothèque pontificale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .440
Les bibliothèques privées laïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .443
• Les premières librairies princières (XIIe-début du XIVe siècle) . . . . . . . . .444
• La bibliophilie des Valois en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .445
• Librairies aristocratiques et bibliothèques professionnelles . . . . . . . . . .446
Les bibliothèques ecclésiastiques et monastiques . . . . . . . . . . . . .448
Bibliothèques de collèges et d’universités . . . . . . . . . . . . . . . . . . .450
• Le réseau des bibliothèques de collèges et d’universités . . . . . . . . . . . .450
• Gestion et entretien des bibliothèques de collèges et d’universités . . . .452
CENSURER L’ÉCRIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .454
Quels effets de la censure entre le XIIe et le XIVe siècle ? . . . . . . . .454
Censure et condamnations au XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .455
Censures des écrits universitaires aux XIIIe et XIVe siècles . . . . . . .456
DÉTRUIRE LES ÉCRITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .459
La “vie des écrits” (Paul Bertrand), de la brièveté à l’éternité . . . .459
Pertes, destructions accidentelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .460
La destruction d’anciennes versions écrites au profit de nouvelles .461
Censurer et détruire les écrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .462
Brûler les écrits comme symboles du pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . .462
OUTILS
CARTES
L’Europe vers 1100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .464
Les centres intellectuels du XIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .465
Les universités jusqu’en 1400 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .466
Les écoles en Angleterre 1100-1300 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .468
LIEUX
AVIGNON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .469
BARCELONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .471
BOLOGNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .472
ORLÉANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .474
PARIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .475
ROME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .477
SAHAGÚN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .480
SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .481
SALAMANQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .482
SANTA CRUZ DE COIMBRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .483
TOLÈDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .484
PERSONNAGES
ACCURSE (vers 1180-av. 1262) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .487
ADÉLARD DE BATH (vers 1080 – † vers 1152) . . . . . . . . . . . . . . . . . .487
ALDEBRANDIN DE SIENNE (XIIIe siècle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .488
ALPHONSE X LE SAGE (1221-1284) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .490
ANSELME DE LAON (vers 1055-† 1117) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .493
AVERROÈS († 1198) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .494
BALDO DEGLI UBALDI, DIT BALDE (1327-1400) . . . . . . . . . . . . . . . . .495
BARTOLO DA SASSOFERRATO, DIT BARTOLE (1313/1314-1357) . . . . . .496
BERNARD GUI (vers 1262-1331) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .497
CLÉMENT VI / PIERRE ROGER (1290/1291-1352) . . . . . . . . . . . . . . . .498
ÉTIENNE LANGTON (vers 1150-† 1228) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .500
GEOFFROY DE VINSAUF († vers 1220) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .501
GILLES DE ROME (1243/1247-1316) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .503
GONZALO DE HINOJOSA (vers 1260-1327) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .504
GRATIEN (?-av. 1159) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .505
GUILLAUME DURAND (vers 1230-1296) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .506
GUY DE CHAULIAC (vers 1290-1368) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .507
HENRI DE MONDEVILLE († 1320) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .509
HENRI DE SUSE (ENRICO DA SUSA), DIT HOSTIENSIS (vers 1200-1271) .511
HUBERT WALTER (vers 1160-† 1205) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .511
INNOCENT III / LOTARIO DI SEGNI (1160-1216) . . . . . . . . . . . . . . . . .513
IRNERIUS ( ?-1125) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .514
JEAN FROISSART (vers 1337-apr. 1404) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .515
JEAN LE BEL (vers 1290-1370) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .516
LUCAS DE TUY († 1249) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .517
MARIE DE FRANCE (deuxième moitié du XIIe siècle) . . . . . . . . . . . . .518
ORDERIC VITAL (1075-1142) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .518
PIERRE LOMBARD († 1160) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .520
RICHARD DE FOURNIVAL (1201-1259/1260) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .520
RICHARD DE MORES (vers 1160-† 1242) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .523
SALIMBENE DE ADAM (1201-† 1288) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .526
YVES DE CHARTRES (vers 1040-1116) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .528
CHRONOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .530
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .539
GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .609
INDEX RAISONNÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .620