Le chapitre particulier de l’ouvrage de Magali Reghezza-Zitt sur La France (géographie générale). Ce chapitre s’intéresse aux défis qui s’imposent aux territoires face à la transition écologique. Il peut être utile à la fois pour la question sur la France et pour la question sur l’environnement.

Environnement devenu une préoccupation de plus en plus importante pour les Français depuis plusieurs décennies. Ce souci augmente avec la prise de conscience de menaces environnementales globales (changement climatique, érosion de la biodiversité…) qui posent la question des adaptations locales mais aussi du rôle de la France au niveau international.

Constat de dommages infligés aux milieux = critique de l’anthropisation et des modes dominants de développement économique et social. Impératif écologique qui accompagne le sentiment d’urgence environnementale interroge a la fois la place de homme dans la nature et les modalités de l’action politique, notamment de sa territorialisation

Regard porté sur la nature change : nouvelles valeurs esthétiques et morales, la nature attire. Le « désir de nature » = nouveaux usages, nouvelles pratiques qui modifient les rapports individuels et collectifs aux territoires

1. Un nouveau rapport à la nature

a. L’impératif écologique et ses ambiguïtés

Question d’une crise écologique majeure et globale s’est imposée au cours des dernières décennies dans le débat public français (pluies acides, marées noires, …)

Sommet de la Terre de Rio en 1992 : impératifs de protection de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique sont progressivement montés en puissance ; épuisement des ressources fossiles soulève des inquiétudes pour la poursuite de la croissance

Mobilisation autour des questions environnementales encouragée par des ONG et par une médiatisation croissante. Relayée également dans les sphères économiques (assureurs face à l’augmentation du coût des catastrophes ; entreprises et soutenabilité de leur modèle de développement). La question écologique a été reprise également par la classe politique (ex : Grenelle Environnement)

Il existe désormais un consensus transpartisan au sein de la société française sur la nécessité de protéger l’environnement, y compris par des mesures contraignantes impliquant des changements importants

Loin d’être apolitiques, les questions environnementales sont ainsi traversées de postures idéologiques, philosophiques, éthiques très diverses, à l’origine de multiples conflits de représentations et d’intérêts, qui se traduisent par des oppositions fortes au moment de la conception et de la mise en œuvre des politiques de gestion et de protection.

b. Penser le dommage environnemental : une question politique

L’écologie politique mobilise un lexique très riche pour désigner l’impact négatif des sociétés sur les milieux.

L’empreinte humaine est de plus en plus envisagée en termes de destruction, de dégradation, de détérioration, de défiguration, de dénaturation, … La question de l’évaluation objective de cet impact anthropique se pose. La destruction se pense par rapport à un temps initial de référence, qu’il est difficile de fixer dans la mesure où les milieux évoluent, même indépendamment de l’action des sociétés. Le débat doit se poser en termes de rythmes (l’homme peut accélérer brutalement des tendances naturelles et de réversibilité).

L’appréciation de la nocivité de l’homme dépend aussi de facteurs très subjectifs. Tout changement n’est pas synonyme de dégradation. Parler de détérioration suppose que l’on juge que l’état au temps t+1 est moins bon, beau ou intéressant que celui au temps t. Ce jugement est influencé par notre représentation de ce que doit être la nature, par nos valeurs esthétiques, par nos besoins.

La protection de l’environnement ne signifie pas le retrait des hommes (S. DEPRAZ). Il s’agit au contraire d’une nouvelle marque d’appropriation, qui repose sur une transformation des usages de la nature et donc, une « autre forme d’artificialité de l’espace dans laquelle ce dernier est investi par des représentations sociales nouvelles »

Les impacts environnementaux de l’anthropisation sont souvent extrêmement négatifs. Se pose alors la question des choix à opérer : que faut-il protéger, comment, à quelle échelle de temps et d’espace, avec quels outils ? Faut-il protéger la « nature » pour elle-même ou pour les sociétés ? Faut-il asseoir la protection sur une valeur morale, esthétique, économique de la « nature » ? Faut-il instaurer une hiérarchie de valeurs entre le vivant, en particulier entre l’humain et le non-humain ? Les réponses à ces questions ne vont pas de soi et appellent un débat démocratique, cad des échanges contradictoires, publics, entre citoyens éclairés.

c. Le désir de nature et la fabrique des territoires

Changement de regard des Français sur la nature. La nature est un construit social, à la fois individuel et collectif, qui fait l’objet de représentations, de discours, de projections, d’imaginaires parfois contradictoires. Représentations dominantes de la nature très largement produites par une société d’urbains, qui, par définition, habitent des territoires dans lesquelles l’environnement est très fortement artificialisé et contrôlé par l’homme. Nature souvent réduite à un cadre de vie agréable où prime le végétal, par opposition aux environnements urbains où prédomine le minéral et qui sont vus comme pollués, bruyants et stressants.

Du naturel, on ne retient que la dimension positive, occultant les risques, les débordements, les manifestations dérangeantes (nuisances olfactives, animaux nuisibles, dangereux, …). Bonne nature : nature ordonnée où l’homme a posé une marque discrète (bocages, champs, …). La nature est fortement esthétisée. Les valeurs positives indissociables d’une culture fondée sur les représentations artistiques (littérature, peinture, cinéma). Désir de la nature = retour à un passé mystifié (envisagé comme un retour à des valeurs terriennes ancestrales idéalisées reposant sur l’harmonie de la nature)

Les représentations et les valeurs que les populations confèrent à la nature constituent une ressource territoriale autour de laquelle peuvent se construire de nouveaux usages de l’espace et, à terme, de nouvelles identités. Le désir de nature nourrit par exemple la dynamique de périurbanisation. Il produit de nouvelles pratiques (tourisme et loisirs dans des espaces à l’écart de l’urbanisation ; mise en valeur d’un « patrimoine naturel » ; agriculture biologique, …). Nature = puissant argument de marketing territorial, qui confère à certains espaces une forte attractivité

« fabrique » de nouveaux territoires, cad d’espaces soumis à de nouveaux modes d’appropriation, dont les limites dépassent les périmètres existants et dont l’identité se structure d’un nouveau rapport homme/nature, que celui-ci soit réel ou fantasmé.
– Elle concerne des espaces situés jusque-là en marge des sociétés (haute montagne, rural isolé, forêts, …)
– Concerne aussi les villes, dans par exemple la création de « trames vertes » ou « bleues », qui visent à réintroduire la nature dans les espaces urbains ou en suscitant des pratiques plus respectueuses des écosystèmes et des paysages. Nouvel attrait pour les berges de fleuves (« reconquête des fronts d’eau ») ; réintroduction du naturel qui s’accompagne d’une forte dimension politique au sein des territoires.

La nature suscite des mouvements de mobilisation citoyenne, qui aspirent à proposer des cadres alternatifs de débat et d’action et à constituer des laboratoires d’innovation démocratique

2. Les ambivalences de la protection territorialisée de l’environnement

Protection de l’environnement qui s’appuie sur un ensemble de dispositifs juridiques et normatifs et prend souvent la forme de politiques publiques. Elles sont territorialisées = elles sont inscrites dans des périmètres qui constituent des mailles d’action. Dispositifs élaborés à l’échelon national pour être ensuite déclinés, spatialisés, à l’échelle locale. Portés par des acteurs locaux. Territorialisation  nombreux conflits, qui appellent une redéfinition de la gouvernance (= modes de coordination, de concertation, de négociation, entre les différents acteurs publics et privés, institutionnels ou non)

a. Des visions divergentes de la protection

Conflits se nourrissent de visions divergentes, voire antagonistes, de la protection. Ces divergences se traduisent territorialement dans le choix des périmètres et des contraintes associées.
On peut opposer deux conceptions de la place de l’Homme dans la nature :

  • Position « biocentrée » : considère l’Homme comme un élément perturbateur dont l’impact sur les milieux est fortement négatif. Mobilise des fondements moraux, religieux et esthétiques, repose sur une dichotomie du rapport nature/société qui a tendance à survaloriser la nature. La protection repose sur l’exclusion de l’Homme
  • Approche « intégratrice » : considère l’Homme comme faisant partie du milieu. La nature doit être protégée par l’homme et/ou pour l’homme, car ce dernier est aussi victime de l’épuisement des ressources, de l’érosion de la biodiversité ou de la dégradation des paysages.

o Vision « anthropocentrée » : qui reprend aussi l’approche dualiste du rapport nature/culture pour définir la protection de l’environnement prioritairement en fonction des besoins des sociétés

o Vision « éco-centrée » : dépasse l’extériorité radicale entre l’Homme et la nature et replace les sociétés au sein de leur environnement. Insiste sur le continuum entre humains et non-humains, sans nier les différences de valeurs.

o Dans les deux visions, la nature est protégée avec les hommes : il n’est jamais question d’exclure l’humain.

o S’appuie sur les résultats de l’écologie scientifique qui montrent que l’intervention raisonnable et raisonnée de l’homme sur les milieux produit une biodiversité supérieure à ce que ferait la nature.

o Permet la prise en compte des enjeux sociaux de la protection mais pose de nombreuses questions éthiques (valeur absolue du vivant, hiérarchie entre humains et non-humains)

o Critiquée car elle ne remet pas fondamentalement en cause l’ordre politique, économique et social fondé sur la croissance, le consumérisme et les rapports de force asymétriques jugés responsables des dégradations actuelles

Il existe une multitude de positions intermédiaires. Tension entre ces deux orientations qui se traduit dans les dispositifs de protection. Donne naissance à une multitude de périmètres (ex : réserve intégrale/réserve dirigée). Chaque conception de la protection trouve donc une traduction spatiale, marquée par des limites précises. La protection de la nature est ainsi territorialisée, au sens politiques, puisqu’elle s’appuie la plupart du temps sir des périmètres administratifs qui correspondent à l’édiction de normes juridiques restreignant les usages des sols

b. Les acteurs de la protection de l’environnement

Niveau national = place prépondérante dans les actions de protection. Niveau étatique qui intervient par l’édiction de lois, de normes et de règlements mais aussi par la définition de stratégies (ex : stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable – SNTEDD 2015-2020). Différents ministères impliqués :

  • Ministère de l’environnement (dont le nom varie selon les mandatures)
  • Ministère des affaires étrangères (ex : organisation de la COP21 sur le climat)

Puissance étatique qui agit également à travers ses services déconcentrés, notamment les différentes directions régionales et interdépartementales, et de nombreux établissements publics (agence de l’eau, agences régionales de l’environnement, ONF , ONEMA , conservatoire du littoral, parcs nationaux, …)

Les collectivités territoriales ont également des prérogatives en matière de protection de l’environnement.

UE : rôle de plus en plus important avec des directives qui cadrent la loi nationale (ex : directive « Oiseaux » de 1979 ; « Habitats » de 1992). Aussi à l’origine de la constitution d’un réseau écologique de zones spéciales protégées dénommé « Natura 2000 »

Niveau international : intervient à travers les agences des nations unies, les organisations internationales et les fonds mondiaux (ex : rôle de l’UNESCO dans la protection du patrimoine naturel). La France joue un rôle important que la scène internationale en matière de protection de l’environnement (signataire de nombreux traités et conventions)

Autres acteurs : acteurs scientifiques, acteurs économiques, acteurs associatifs. Ces derniers sont extrêmement nombreux :

  • Associations loi 1901 comme France nature environnement (FNE) ou Greenpeace France (exemple de déclinaison nationale d’associations internationales)…
  • Fondations diverses
  • Certaines formes de mobilisation citoyennes qui sont le plus souvent plus ponctuelles dans le temps et l’espace, généralement associées à la contestation locale d’un projet d’aménagement par exemple

La multiplication des acteurs explique le caractère parfois fortement conflictuel de la protection de la nature : coexistent de multiples représentations, points de vue, système de valeurs, intérêts qui sont plus ou moins facilement conciliables.

Complexité et instabilité des acteurs augmente avec les préoccupations environnementales. Elles appellent un changement d’approche qui se traduit dans l’idée de gouvernance. A des politiques publiques dites top down, imposée « d’en haut » par les pouvoirs législatif et exécutif s’opposent désormais une forte demande de meilleure prise en compte des spécificités du local, de transparence démocratique ou de concertation. De nombreux acteurs non-institutionnels revendiquent ainsi des approches bottom-up, venues « du bas », plus horizontales et plus participatives. La gouvernance désigne dans ce contexte un nouveau mode d’administration des questions environnementales, qui favorise à toutes les échelles les échanges, la concertation et la négociation entre les différents acteurs concernés et les différents niveaux décisionnels.

c. Les outils de la protection

A la multiplicité des acteurs et des niveaux d’action répondent une très grande diversité d’outils. Le ministère de l’environnement propose la typologie suivante :
– outils de protection au titre des conventions internationales comme la convention cadre sur la biodiversité signée à Rio en 2012 ou la convention RAMSAR sur les zones humides de 1971 ;
– outils de protection réglementaire : arrêtés de biotopes, parcs naturels, réserves, etc. ;
– outils de protection foncière comme la loi Littoral ou la loi Montagne ;
– outils de protection contractuelle : Zones de protection spéciale (ZPS), Propositions de sites d’intérêt communautaires (PSIC) qui constituent le réseau Natura 2000 ;
– outils de protection spécifiques : protection des récifs coralliens par la participation active à L’ICRI (International Coral Reef Initiative) et l’animation de l’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR).

Aux outils juridiques s’ajoutent d’autres outils de type économique : principe pollueur-payeur, éco-taxes, labels, etc.

Plusieurs outils de protection de la nature sont territorialisés, cad inscrits dans des périmètres d’action et de compétences qui permettent leur mise en œuvre à l’échelle locale. En France, la territorialisation prend la plupart du temps la forme d’une déclinaison localisée de politiques publiques élaborées à des échelons supérieurs. Il s’agit donc d’une spatialisation, plus que d’une territorialisation au sens strict qui supposerait la création de systèmes d’acteurs locaux autonomes. Toutefois, on note que si le degré d’appropriation des politiques mises en œuvre par ces acteurs locaux varie très largement selon les types d’actions et de projet, de nombreuses aires protégées font désormais l’objet d’une appropriation à la fois politique et symbolique et deviennent ainsi des « territoires de protection de la nature » au sens le plus fort du terme.

d. La territorialisation de la protection : une source de conflits

La territorialisation des politiques de protection soulève de nombreuses difficultés et est souvent à l’origine de conflits :

  • Un espace protégé ne peut pas être isolé d’un ensemble spatial plus vaste (fonctionnement écologique d’un milieu se pense de façon multiscalaire). De ce fait, le découpage de périmètres administratifs est forcément imparfait, et ce d’autant plus que les formes de protection choisies répondent au mode de représentation du rapport homme/nature dominant en un temps donné.
  • La création d’un périmètre de protection s’opère sur un espace déjà anthropisé. La protection vient perturber des pratiques locales, souvent anciennes, ce qui provoque de nombreux conflits. Le territoire comme maille administrative entre ainsi en tension avec le territoire comme espace de vie. Les conflits se cristallisent en particulier autour du zonage. La protection s’inscrit toujours dans un contexte social et économique particulier.

L’espace protégé peut toutefois être réapproprié par les populations locales, qui l’intègrent alors au fonctionnement et à l’identité du territoire préexistant. La réappropriation est d’autant plus forte que les populations locales participent à la prise de décision et qu’elles peuvent maintenir leurs pratiques malgré la protection, voire en tirer de nouvelles ressources. La création d’une aire protégée, quand elle est ouverte au public, peut ainsi générer des emplois locaux et des retombées économiques plus ou moins importantes avec le développement des activités de tourisme et de loisir.

3. Adapter les territoires aux défis de la transition écologique

Protection de l’environnement liée aux menaces environnementales globales et conscience que les changements qui affectent le système planétaire auront des répercussions importantes sur la société française et les territoires.

Il s’agit donc d’agir pour atténuer les changements en cours (logique de mitigation) et préserver les équilibres actuels et de faire face aux perturbations produites par ces changements, qui sont de plus en plus considérées comme inéluctables (logique d’adaptation). Ces deux logiques se combinent dans l’idée de transition écologique

a. Changer pour répondre aux changements

Transition écologique = changement profond du modèle socio-économique actuel pour à la fois atténuer les changements environnementaux futurs, se préparer à faire face aux mutations en cours et absorber les chocs consécutifs aux transformations déjà effectives.

Transition écologique concerne aussi bien le volet économique (changement des modes de production) que le volet social (transformation des modes de vie) ; souvent associée à une transition énergétique ; renvoie plus largement à des modes de développement plus sobres (= moins gourmands en ressources naturelles et plus respectueux des équilibres écologiques)

La transition écologique est présentée comme l’outil permettant d’aller vers le développement durable. Associée à la croissance verte, l’économie circulaire , la sobriété en carbone ou encore l’innovation sociale, sociétale et technologique. En pratique, il n’y a pas de consensus sur le contenu ou les modalités de la transition. Certains estiment que les cadres fixés par le développement durable suffisent. La croissance verte est critiquée parce qu’elle ne propose aucune rupture avec les modèles de développement actuels : d’aucuns prônent plutôt la décroissance. D’autres dénoncent le greenwashing ou éco-blanchiment, qui consiste utiliser le marketing pour présenter comme éco-responsables des pratiques non durables et peu respectueuses de l’environnement.

Pour autant, la transition écologique est l’objet de multiples initiatives qui se manifestent à plusieurs échelles.

b. Mettre en œuvre la transition écologique

A l’échelle nationale : transition écologique définie comme priorité pour parvenir au développement durable. Justifiée par l’implication forte de la France sur la scène internationale en la matière. CNTE créé en 2012.

SNTEDD 2015-2020 : définit la transition écologique au niveau national comme « un nouveau modèle économique et social, qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble » qui doit aller au-delà d’un « simple verdissement de notre modèle de société actuel ».

Repose sur deux volets essentiels et indissociables :

  • Innovation sociale et sociétale qui « suppose de faire émerger de nouvelles gouvernances, de nouvelles manières d’agir, de produire, de nouvelles pratiques de consommation plis sobres et qui soient construites et partagées par l’ensemble des acteurs »
  • Innovation technologique, la recherche et développement

Fixe trois objectifs :

Développer des territoires durables et résilients
o S’engager dans l’économie circulaire et sobre en carbone
o Prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales

  • Met l’accent sur la croissance verte et l’appropriation des politiques publiques mises en œuvre par les citoyens
  • Parallèlement, l’État français encourage, accompagne, finance, impose parfois, les différentes actions menées par les collectivités territoriales

Transition écologique aussi mise en œuvre à l’échelle locale. On observe d’abord une volonté des élus locaux de développer des politiques environnementales qui confèrent une image positive au territoire. Les villes françaises mettent en place différents programmes d’action qu’elles inscrivent de plus en plus dans la transition écologique. Certains territoires en crise fondent même leur reconversion sur la transition écologique

La transition écologique dépasse les cadres institutionnels. Des mouvements citoyens se développement, notamment dans les territoires urbains qui deviennent aussi de véritables laboratoires de l’innovation environnementale et politique (ex : AMAP )

Conclusion

Société française qui doit faire face à des défis liés aux mutations environnementales et aux impératifs qui en découlent

Adaptation à ces changements qui appelle des transformations profondes des modes de production et de consommation mais aussi des pratiques et de l’habiter qui auront forcément des impacts sur les territoires

Acteurs locaux peuvent y voir une contrainte mais aussi un levier de développement, de reconversion et de promotion de leur territoire

Notions à retenir

Environnement – milieu « naturel » – anthropisation – paysage – protection de la nature – développement durable – transition écologique