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Préparation au concours du CAPES et Agrégation

Capes et Agrégation en Histoire et Géographie

Le CAPES et l'agrégation en histoire et en géographie se déclinent en différentes catégories. Externes et internes, pour les agrégations comme pour le CAPES.

Les question au programme se recoupent souvent, l'agrégation d'histoire comporte par exemple quatre questions d'histoire et de de géographie, c'est le contraire pour l'agrégation de géographie. Pour le CAPES d'histoire-géographie, il y a deux questions dans chacune des matières, soit un total de quatre.

Les concours internes sont accessibles après une certaine durée d'ancienneté dans l'exercice du métier. Les concours externes de l'agrégation d'histoire, de l'agrégation de géographie, du CAPES d'histoire géographie, sont accessibles aux étudiants au niveau du Master.

Les ressources disponibles sur Clio Prépas sont réalisées par les candidats sur la base d'un cahier des charges précis, avec une relecture validation assurée par les référents, professeurs en activité, lauréats des concours, membres des jurys et préparateurs de ces mêmes concours. Au-delà des manuels de base sur chacune des questions, la rédaction de Clio Prépas s'attache à fournir une variété de supports, non disponibles en accès ouverts, pour apporter une plus-value aux préparants.

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Préparation aux concours du CAPES et Agrégation Histoire Géographie

Concours d'entrée aux CAPES et Agrégation

Le Protocole de Montréal (1987), un exemple de gouvernance mondiale réussie

Le Protocole de Montréal est l’accord international qui assure la protection de la couche d’ozone par l’élimination graduelle à l’échelle mondiale des Substances Appauvrissant la Couche d’Ozone (SACO). Tous les pays membres des Nations Unies (197 pays) ont signé le Protocole de Montréal et tous ont l’obligation d’éliminer graduellement les SACO, qui sont utilisés en réfrigération, en climatisation, dans le gonflement de la mousse, dans les aérosols, dans les solvants et dans d’autres applications.
Le Protocole de Montréal, signé en 1987 à Montréal par 24 pays, dont le Canada, est considéré comme étant l’un des accords multilatéraux les plus fructueux. Il a permis d’éliminer la grande majorité des SACO et, par conséquent, la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Un grand nombre des substances visées par le Protocole étant également des gaz à effet de serre, le fait de les éliminer a aussi grandement aidé dans la lutte contre les changements climatiques. Cet exemple démontre qu’une coopération mondiale efficace est possible face à une crise écologique globale.

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Approche géo-historique du système-monde environnemental

Cette fiche s’inspire d’une réflexion critique et post-moderne menée par Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz dans le chapitre « Capitalocène » de L’événement anthropocène: la Terre, l’histoire, et nous (Seuil, 2016). Elle intéresse la question d’agrégation sur les environnements en proposant une approche géo-historique du système-monde environnemental (ce qu’ils qualifient de « système-Terre ») de la période des premiers impérialismes coloniaux du XVIIIe siècle à notre propre période contemporaine. Selon eux, les gouvernements européens et nord-américains n’ont pas véritablement saisi l’urgence de la mise en place d’une véritable transition écologique à l’ère de l’Anthropocène: ils ont par exemple cessés de lutter contre la déforestation en Europe, mais ont imposé la monoculture productiviste et la destruction des forêts primaires en Malaisie, en Indonésie, au Brésil… Ce faisant, ils n’ont pas réglé le problème des pollutions environnementales et des atteintes humaines aux écosystèmes: ils ont simplement déplacé le problème. Les Occidentaux peuvent se vanter aujourd’hui de lutter contre toutes les pollutions, mais en réalité, leurs entreprises publiques et privées continuent de polluer les pays du Sud.

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Magali Reghezza Zitt – La France dans ses territoires, Chapitre 8 Les territoires au défi des impératifs environnementaux (vers la transition écologique?)

Le chapitre particulier de l’ouvrage de Magali Reghezza-Zitt sur La France (géographie générale). Ce chapitre s’intéresse aux défis qui s’imposent aux territoires face à la transition écologique. Il peut être utile à la fois pour la question sur la France et pour la question sur l’environnement.

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Le Siècle des Antonins: gouverner l’Empire romain en Orient et renforcer le commerce de l’empire romain en Orient et avec l’océan Indien

La fiche propose un rappel chronologique sur les empereurs romains de la dynastie des Antonins (de Trajan en 98 à Commode en 192) grâce à la partie « Repères » du manuel Atlande. Le IIe siècle des Antonins coïncide avec une phase majeure du renforcement du Principat, mais aussi de l’extension de l’empire romain en Orient, dont certains historiens (Matthew Fitzpatrick) pensent qu’il s’agissait d’une politique consciente et délibérée, motivée par les sénateurs, afin de contrôler les routes du commerce avec l’Inde. Plusieurs empereurs mènent des guerres en Dacie (région du Danube) et en Asie contre l’Empire parthe. Le second point important de cette chronologie est l’importance des connexions commerciales et diplomatiques entre l’Empire romain et les Etats de la péninsule arabique et de l’océan Indien. La fin du Ier siècle et la première moitié du IIe siècle sont, selon l’historiographie récente (Matthew Cobb), la période la plus dynamique en ce qui concerne les échanges entre entre la Méditerranée romaine et l’océan Indien. La 2e partie de la fiche propose donc de revenir sur les contacts et les échanges au cours du IIe siècle. De cette manière, les candidats aux concours pourront argumenter que l’Empire romain n’est pas le centre du monde au début de l’ère conventionnelle, mais qu’il ne forme qu’une partie d’un ensemble beaucoup plus vaste: le système-monde eurasiatique. 

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Secrets de campagnes, Figures et familles paysannes au XXe siècle

Cette fiche porte sur l’ouvrage de Jean-Marc Moriceau qui retrace le parcours de cinq familles paysannes, issues de régions diverses, suivies sur cinq générations : les Virely en Côte d’Or, les Bourrut Lacouture en Charente, les Chartier et les Boucher entre l’Île-de-France et la Normandie et enfin les Malacan dans le Cantal. En s’appuyant à la fois sur des sources écrites et sur des entretiens menés auprès des paysans eux-mêmes (soulignant par là même l’importance de la transmission orale dans les familles paysannes), l’auteur dessine une « histoire intérieure des familles paysannes » (p. 12).

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