Recension des livres et articles – Populations, peuplement, territoires en France

Des fiches sur toutes les régions françaises, qui traite de tous les aspects et illustré par plusieurs documents.

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https://clio-prepas.clionautes.org/les-nouvelles-regions-francaises-partie-1.html

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https://clio-prepas.clionautes.org/les-nouvelles-regions-francaises-partie-2.html

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https://clio-prepas.clionautes.org/les-nouvelles-regions-francaises-partie-3.html

Une trentaine de contributions qui étudient la Seine Saint Denis. La plupart des études s’intéressent à une ville, un quartier. Elles traitent des mutations des banlieues populaires du département depuis les années 1960, mais surtout à partir des années 1980.

Les concepts de « déclin » et de « crise » sont à nouveau interrogés dans un livre post-covid. Le livre s’intéresse aux villes de faible importance, qui n’ont pas su s’intégrer à la mondialisation. Il insiste sur la crise de compétitivité et ses conséquences sur l’emploi, les paysages, les structures sociales. De nombreuses analyses précises et des exemples pratiques.

Actes d’un colloque tenu en novembre 2016, sur la problématique de la gestion de la distance dans les réalités sociales quotidiennes.

Un atlas de référence, doté de nombreuses cartes qui dressent un tableau contemporain de la France et permet de réviser des connaissances géographiques mises à jour.

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https://clio-prepas.clionautes.org/beucher-smits-chapitre-5-france-atlas-geographique-geopolitique-2020-autrement.html

Un ouvrage très complet sur les territoires ruraux français. Les auteurs montrent que le rural n’est plus un espace en creux défini comme l’inverse de la ville. Au contraire, les campagnes sont l’espace de la ruralité, un concept amplement défini dans les premiers chapitres. Les territoires ruraux apparaissent dans leur grande diversité. Les chapitres proposent des études très précises, et fournissent une analyse claire, appuyée sur le vocabulaire de la géographie. Un ouvrage indispensable.

Un ouvrage très complet sur les territoires ruraux français. Les auteurs montrent que le rural n’est plus un espace en creux défini comme l’inverse de la ville. Au contraire, les campagnes sont l’espace de la ruralité, un concept amplement défini dans les premiers chapitres. Les territoires ruraux apparaissent dans leur grande diversité. Les chapitres proposent des études très précises, et fournissent une analyse claire, appuyée sur le vocabulaire de la géographie. Un ouvrage indispensable.

Un ouvrage de synthèse sur le fait urbain, autour de définitions, de concepts, de processus, qui dessinent le « nouvel espace français » (chapitre 3, Jacques Lévy). Plusieurs géographiques spécialistes participent à ces nouveaux contours. La 1^ère partie est plus théorique que la deuxième, qui évoque « le système urbain français », « les métropolisations », « la métropole francilienne », « la France des villes petites et moyennes ». La 3^e partie s’intéresse à des cas plus précis : la question de la centralité des villes, les banlieues, le périurbain, les transports. La 4^e partie s’intéresse aux acteurs de la gouvernance et aux nouveaux enjeux des villes françaises : leur insertion dans la nouvelle donne économique, l’environnement, le tourisme

Une étude, région par région, de l’impact de la réforme administrative de 2013. Chaque chapitre interroge la pertinence du redécoupage, analyse les évolutions démographiques, sociales, économiques les plus récentes. DROM compris. Avec un atlas en couleur. Un ouvrage très utile.

L’ouvrage revisite et critique l’hypothèse de la France coupée en deux, entre les métropoles riches et dynamiques, et les campagnes pauvres et délaissées. L’auteur interroge ici les liens entre ville et campagne, autour de la périurbanité qui rejette l’opposition entre centre et périphérie. Ce sont toutes les relations entre des espaces couramment opposés qui sont analysées.

L’ouvrage propose d’analyser le phénomène « périurbain », défini comme un espace de petites villes, de villages et de bourgs ruraux qui sont intégrés dans l’orbite d’une grande ville ou d’une métropole proche. En, conséquence, dans ces territoires, « la vie quotidienne ne s’organise pas dans un espace rural, mais bien dans un espace urbain. Ils habitent un village mais travaillent dans une métropole. Ce sont des périurbains. Loin de l’étalement urbain dont on parle souvent, la périurbanisation peut être décrite comme un émiettement de la ville ». Mais la périurbanisation correspond alors à un « émiettement de la ville ». Les nouvelles communes périurbaines sont peu urbanisées, possèdent des superficies agricoles et des espaces naturels, et sont peu peuplées. Pourtant, il s’agit bien d’un nouvel espace privilégié. Du coup, l’émiettement favoriserait la transformation de nombreuses communes en « clubs résidentiels ».

Manuel de référence sur le programme. Loin de se réduire à une seule approche démographique, l’étude géographique des populations et du peuplement aborde l’ensemble des composantes et des dynamiques spatiales en lien avec les populations : la trame du peuplement et ses facteurs explicatifs (l’histoire n’en étant qu’un parmi d’autres), y compris dans des types d’espaces spécifiques comme les frontières ou les littoraux, les mouvements des populations à toutes les échelles, les mobilités, les flux d’immigration, l’aménagement des territoires, les risques naturels, les modes d’habiter, les dynamiques périurbaines, les mutations dans les espaces ruraux, la métropolisation, la question des inégalités socio-spatiales ou encore des inégalités de genre… Le programme est d’une très grande richesse et permet d’explorer bien des facettes de la géographie de territoires français en mouvement, en France comme en outre-mer. Par ailleurs très présente dans les programmes de collège et de lycée, l’étude de la population et des dynamiques de peuplement en France vient aussi rappeler l’apport essentiel de la géographie à la formation du citoyen, à la prise de conscience de ses possibilités d’action dans la société et sur les territoires, mais aussi à l’éducation à l’esprit critique.

Ouvrage complet qui fait désormais partie des classiques sur la géographie de la France : des chapitres scientifiques clairs et structurés qui couvrent toutes les thématiques (aménagement des territoires, dynamiques démographiques, transports, outre-mer, métropolisation, espaces ruraux, agriculture, industrie, risques…), une approche véritablement géographique, la méthodologie de la géographie, des sujets corrigés, de nombreuses illustrations (cartes, croquis, schémas) en couleur, un lexique détaillé, les chiffres clés du territoire français.

Sur la sociologie des classes populaires depuis la désindustrialisation des années 1970.

Les résultats d’une vaste enquête sur les formes de sociabilité dans les zones rurales en déclin, marquées par l’appauvrissement et le dépeuplement. Réflexions autour des « gilets jaunes » qui ont illustré le sentiment de mise en péril des campagnes reculées et qui a offert à l’auteur l’occasion d’enquêter sur ce terrain d’étude reculé mais toujours occupé.

Un ouvrage (théorique) sur le territoire comme lieu privilégié de la création de richesse.

L’ouvrage contredit plusieurs idées reçues : d’abord celle qui fait croire que Paris asphyxie la province en concentrant les énergies, les pouvoirs, les richesses, les revenus ; celle qui fait croire que la mondialisation accentue ce phénomène en privilégiant quelques métropoles mieux intégrées ; celle qui fait croire que le monde rural est abandonné et se désertifie ; celle qui fait croire que les villes petites et moyennes sont sans avenir. Il tente de comprendre le paradoxe « croissance sans développement ». Les théories économiques considèrent que croissance et développement vont de pair ; mais l’auteur remarque leur dissociation croissante en France et à l’étranger. Il critique surtout la « Nouvelle Economie Géographique » de l’américain Paul Krugman développée dans les années 1990, qui donne la part belle aux métropoles. Pour Laurent Davezies, il y a une dissociation entre production et revenu des territoires. Qu’un espace ne produise pas beaucoup de croissance économique ne signifie pas qu’il ne se développe pas : il peut bénéficier de transferts économiques et d’autres formes d’économie de proximité (l’économie présentielle/résidentielle) : les métropoles apportent un revenu productif qui est ensuite distribué au reste du territoire. Un ouvrage et une réflexion à connaître.

Dans la continuité de La République et ses territoires, Laurent Davezies analyse les possibles effets à venir des politiques de réduction des dépenses publiques actuellement appliquées en France. Surtout sur les territoires, qui sont toujours négligés par les économistes. Il faut évaluer les effets de la crise sur les territoires. Deux crises ont frappé la France : celle des subprimes (crise financière conjoncturelle), puis celle des dettes publiques (liées aux dépenses initiées pour amortir les effets de l’autre crise, et liées à un déséquilibre structurel des dépenses publiques avant la crise). L’auteur montre que dans ces deux crises, le territoire joue un rôle qu’il faut prendre en compte pour évaluer les évolutions des régions. La prochaine crise annoncée par l’auteur serait la conséquence de trente ans de dépenses publiques excessives plutôt qu’un effet de la crise conjoncturelle des subprimes. Elle oppose les habitants des métropoles aux autres habitants. En analysant les effets territoriaux, il distingue 4 Frances qui ne suivent pas la même dynamique depuis plusieurs décennies. Il trace une carte des inégalités françaises non pas en s’intéressant aux PIB par région, mais en fonction du revenu des individus qui y vivent. Il peut ainsi distinguer la richesse productive d’un territoire (mesuré par le PIB) et son niveau de développement (mesuré par le revenu). La carte du PIB et celle du revenu ne se superposent pas. Un ouvrage et une réflexion à connaître.

Un ouvrage central sur la question de la marginalité. Le concept est repris et analysé : la marge ne doit plus être considérée comme le négatif du centre : elle est un lieu en soi, qui est traversé par ses propres dynamiques, et qui peut, en retour, influencer une transformation du centre. Les différents types de marges sont ensuite étudiés. Longtemps mises de côté, elles redeviennent centrales. Un ouvrage à connaître.

Sur la complexité des espaces périurbains. Le périurbain est analysé à partir de ses impacts environnementaux, économiques et sociaux, jugés comme des effets négatifs. Des réflexions devenues classiques.

Un manuel de synthèse, rédigé à partir de la question sur les espaces du tourisme et des loisirs. Ici, le propos est cependant plus vaste. L’ouvrage dresse une géographie complète du fait touristique à l’échelle mondiale. Le tourisme est vu comme un système d’acteurs, de pratiques et de lieux. De nombreux exemples précieux.

Une étude de démographie mondiale autour de 4 thèmes : la généralisation de la transition démographique, la mondialisation des migrations, la montée de l’urbanisation et le vieillissement de la population. Des analyses globales, pas uniquement françaises, mais qui fournissent une manière de replacer la population nationale dans une perspective plus large.

Un ouvrage très dense qui apporte une mine d’informations sur l’outre-mer français. L’ouvrage décrit les territoires ultramarins comme des espaces produits dans des écosystèmes contraignants. Les outre-mer sont marqués par des handicaps structurels liés à l’insularité et à l’éloignement qui sont de plus en plus dépassés. La question administrative est traitée, tout comme les traditions et les transformations, les points communs et les cas particuliers, l’organisation spatiale, l’urbanisation. Les démonstrations sont solides et donnent de nombreuses informations.

Un ouvrage sur les représentations de l’outre-mer en métropole. Les problèmes des outre-mer qui permet d’expliquer nombre de mécontentements actuels dans ces territoires. L’ouvrage étudie les mutations spectaculaires et rapides depuis le début du XXIe siècle. A lire pour se mettre à jour sur les problématiques actuelles de la France d’outre-mer.

Un ouvrage ancien qui refuse de reconnaître la mort du monde rural. Invente le concept de « rurbanisation ».

Il tente d’analyser le concept « habiter » en sociologie et en géographie. La 1^ère partie est théorique, la 2^e propose des études de cas.

Le livre se compose de quatre grands chapitres. Le premier est consacré aux questions démographiques et met en exergue le thème de la fécondité et ses contrastes régionaux. Dans le chapitre suivant intitulé « Les territoires de l’inégalité », l’auteur passe en revue la répartition spatiale des cadres, des ouvriers et des employés, des artisans et petits commerçants. Il explore aussi la question des inégalités de revenus et de la pauvreté. En donnant pour titre au chapitre suivant « Solidarités : l’ancienneté des liens », l’auteur aborde une série d’autres sujets comme la géographie des âges, la « puissance » de la famille et des structures familiales, l’immigration ou les religions. Le quatrième chapitre procède à une analyse spatiale des résultats électoraux en remontant jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’exposé s’achève par la présentation d’un indice « d’inégalité globale » des cantons français.

Onze chapitres sur des sujets très divers : la place de la femme dans la société, la montée de l’extrême droite, les changements des structures économiques. Les deux auteurs reprennent une théorie qu’ils avaient déjà proposée : les clivages gauche-droite sont en fait la manifestation de différences culturelles plus profondes, de nature religieuse ou anthropologique. La vie politique consciente est en fait structurée par des traditions religieuses et familiales (famille souche, hiérarchique, famille nucléaire, égalitaire) inconscientes. Une réflexion sur la démographie et l’histoire culturelle française, particulièrement intéressante pour expliquer des cas spécifiques de résistance en Bretagne et en Vendée, notamment au moment des « Manifs Pour Tous » et de la légalisation du mariage homosexuel. Tous les géographes n’adhèrent cependant pas à ces théories.

Une proposition de relectures de la géographie française à partir d’une analyse spatiale. Les cartes en couleur sont de types très variés. Jacques Lévy offre alors un autre regard sur l’espace de notre pays, en insistant en particulier sur la France urbaine et périurbaine. Un vocabulaire cependant très technique.

Un manuel de concours.

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https://clio-prepas.clionautes.org/eloise-libourel-geographie-de-la-france-chapitre-3-la-france-de-villes-en-metropoles.html

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https ://clio-prepas.clionautes.org/geographie-de-la-France-chapitre-6-transports-et-mobilites-en-France.html

De nombreuses études de cas sur la question de la marginalité, qui dépasse le modèle centre-périphérie d’Alain Reynaud. Selon lui, l’opposition centre-périphérie est un prisme déformant. Brigitte Prost dit que la marge est « une portion de territoire qui a sa propre vie dans le système territorial ». Il faut donc penser les marges à partir de leurs interactions complexes. Pour Olivier Milhaud la « marginalité » concerne aussi bien des territoires que des populations, la marginalité des premiers interagissant avec celle des secondes sans qu’il n’y ait pour autant un déterminisme strict dans l’un ou l’autre sens. Il fait une typologie des marges : rurales, de haute montagne, d’outre-mer, urbaines, interstitielles, frontalières et définit à chaque fois la nature de leur marginalité. Il montre aussi que les acteurs sont importants, puisqu’il y a des marges subies et des marges choisies.

Un manuel de concours.

Une analyse des transformations de l’espace français sous l’effet des changements économiques, de l’essor des transports et de la métropolisation depuis 30 ans. Une synthèse utile.

La géographie des villes et des systèmes urbains est essentielle pour comprendre les problématiques récentes. De nombreuses études de cas, des schémas et des croquis permettent d’éclairer la question.

Un ouvrage pour étudiant qui permet de remettre à plat de nombreuses connaissances, d’en renforcer certaines, d’en acquérir de nouvelles. La notion de « territoire » est au cœur de la réflexion. Les études de cas servent de trame aux 8 chapitres, complétés par des croquis de synthèse.

Un dossier qui permet une approche thématique générale de la France. Pour commencer à préparer le concours.

S’appuyant sur l’étude statistique du comportement de 100 villes de 20 000 à 50 000 habitants entre 1970 et 2020 pour établir une typologie inédite des villes moyennes, cet ouvrage éclaire le « déclin » dont il propose une nouvelle lecture à l’aune d’une histoire revisitée de l’aménagement du territoire.

Un manuel très complet qui traite de toutes les thématiques : aménagements, transports, place de la France dans la mondialisation, espaces urbains, espaces ruraux, littoraux, montagnes, environnement, conflits… Riche d’exemples, d’encadrés, de dossiers thématiques, mais aussi de points de méthode pour les concours. Pour commencer à préparer le concours.

Une approche générale et thématique en 5 chapitres : les dynamiques démographiques et de mobilité de la population française ; l’analyse de la métropolisation et des réseaux de transport ; les forces d’évolution de l’organisation économique ; les mutations des territoires productifs ; les politiques publiques d’aménagement du territoire face à l’inégale répartition des ressources et des contraintes des milieux naturels. Un ouvrage de 285 pages agréables à lire. Pour commencer à préparer le concours.

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https://clio-prepas.clionautes.org/geographie-de-la-france-5eme-partie-de-la-fiche-de-lecture.html

Un manuel sur l’aménagement du territoire, centré que l’intérêt de la géopolitique à l’échelle locale (voir en particulier l’introduction). Sur les mécanismes des conflits d’aménagement, le phénomène NYMBY, les tactiques employées pour sortir de ces situations, la question de la gouvernance territoriale, la géopolitique électorale locale. L’ouvrage offre un éclairage des grands enjeux de la géopolitique locale en France.

Un atlas des éditions Autrement, complet, avec des cartes très précises sur la question des risques et de la résilience de la société française.

Médiatiquement construite, la perception des banlieues est déformée : elles sont souvent abordées uniquement sous l’angle sociologique. L’auteur, spécialiste du sujet, publie un ouvrage pour corriger les raccourcis politiques et médiatiques. Le livre est clairement structuré : la ville et ses périphéries ; la formation des paysages de banlieue ; les quartiers sensibles et la politique de la ville ; les périphéries des autres pays européens. Un ouvrage incontournable sur la question des banlieues.

Un manuel de concours