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Géographie thématique

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Géographie des espaces naturels protégés

Cette fiche de l’ouvrage de Samuel Depraz porte sur les espaces protégés. L’analyse qui est faite du sujet ne concerne pas seulement la France. Les chapitres mettent en évidence les transformations du paradigme de protection de la nature depuis le XIXe siècle, ainsi que les solutions et les limites proposées au XXIe siècle, à l’ère de l’Anthropocène.

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Géopolitique du climat. Les relations internationales dans un monde en surchauffe

Dans le cadre de la question de géographie de l’agrégation « Environnements: approches géographiques », cette fiche permet de comprendre comment les Etats et d’autres acteurs peuvent agir sur le climat via la politique internationale. François Gemenne, spécialiste de la question et membre important du GIEC, expose son analyse dans Géopolitique du climat Les relations internationales dans un monde en surchauffe. Il propose d’expliquer les origines des émissions de gaz à effet de serre, d’en faire le bilan actuel et à venir, il analyse précisément les impacts des émissions de gaz à effet de serre et interroge la mise en place d’une politique internationale autour du climat à travers diverses stratégies (l’adaptation, l’atténuation…) et des institutions internationales (les COP….).

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Le Capitalocène ou L’écologie-monde du capitalisme. Comprendre et combattre la crise environnementale

Jason Moore est connu pour sa critique du capitalisme fossile qui, en se fondant sur l’extraction constante des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et sur la consommation à outrance, provoque une inégalité planétaire et une accélération de la destruction de la Nature. L’Anthropocène n’est pas seulement la période au cours de laquelle l’être humain devient un argent géologique ou une force capable de transformer la nature. La notion universalise le problème et culpabilise des sociétés et des groupes qui n’ont qu’une très faible responsabilité dans les transformations actuelles de la biosphère. Ce sont davantage des victimes d’une autre force, beaucoup plus puissante et sélective: le Capitalocène. Le concept d’Anthropocène est un concept occidentalo-centré qui permet de partager et de diluer les responsabilités du changement climatique avec les autres sociétés de la planète. Reprenant les théories de William Cronon, de Andreas Malm et de John McNeill, il est le 4e historien majeur à se servir de l’histoire pour expliquer une réalité géographique particulièrement menaçante.
 Comme le dit le 4e de couverture: « Pourquoi il faut renoncer à la notion d’Anthropocène, qui renforce ce qu’elle prétend combattre. Le récit de l’Anthropocène définit déjà une orientation politique. Il présuppose une séparation problématique entre Homme et Nature, socle idéologique de la destruction généralisée que l’on nomme aujourd’hui « crise écologique », qui a justifié la conquête planétaire menée par les pays occidentaux et l’émergence du capitalisme. Dans ce cadre de pensée, tout ce qui relève de la Nature est dévalorisé, donc exploitable à l’envi. Ainsi, la notion d’Anthropocène s’appuie sur cela même qu’il faudrait mettre en cause. Parler de Capitalocène, à l’inverse, c’est souligner l’intégration de l’ensemble de l’humanité dans le « tissu de la vie », proposer une périodisation historique plus longue, identifier les causes profondes de la crise planétaire et se donner les moyens d’en sortir ».

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Pour une sociologie de l’environnement. Environnement, société et politique

L’environnement est de plus en plus médiatisé dans la société française contemporaine, alors qu’il occupe encore une maigre place dans les sciences humaines et sociales. Seul un petit nombre de chercheurs, sociologues, politistes, juristes, historiens, pour certains engagés, ont fait de la question environnementale leur thème de prédilection. Les auteurs analysent la résistance des sciences sociales à se saisir de cette question comme une spécificité française liée aux préjugés scientifiques, aux découpages institutionnels et aux conflits disciplinaires. L’environnement est un objet périphérique. Rien de tel dans les pays anglo-saxons où l’environnement dans les sciences sociales occupe une place majeure comme processus dynamique d’interaction entre des facteurs naturels et sociaux. Les auteurs (un socio-anthropologue et une docteure en sciences politiques, spécialiste des politiques publiques de l’environnement) explorent alors les causes à l’origine de cette relégation de la sociologie de l’environnement en France et les difficultés à faire valoir son existence dans la recherche sociologique et dans l’espace public.

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Manifeste pour une géographie environnementale

Denis Chartier et Estienne Rodary défendent une vision « cosmopolitique » de la gestion de la crise environnementale. Après un premier article publié en 2007, appelant à une géographie politique de la conservation de la biodiversité (aussi bien locale que transnationale), ils ont rassemblé plusieurs géographes autour de leur projet. Leur vision se transforme alors en un « manifeste pour une géographie environnementale » en 2016. Engagés, les auteurs alertent l’opinion non éclairée sur les dangers que l’humanité impose à la biosphère et qui hypothèquent sa propre capacité à se reproduire. L’interdépendance renforcée entre l’action humaine et l’environnement planétaire crée à présent une symétrie qui appelle une nouvelle gestion des relations de l’humanité avec la Terre. Il faut désormais penser le « Monde unifié », une « société-monde », un « commun planétaire » qui permette de saisir que les décisions des Etats-nation dépassent les frontières nationales. L’agir politique est en même temps un agir climatique et géologique qui implique à la fois les décideurs politiques, les citoyens, les ONG, les FTN…

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